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Comprendre et vivre avec des troubles et des difficultés d'apprentissage

"Nous prenons en charge la famille: lorsqu'un enfant a besoin d'aide pour apprendre, tout son entourage a besoin de compréhension et d'outils!" 

Gestion de la colère: du préscolaire à l'ado!

Dominique coallier, psychoéducatrice

Le fameux « terrible two », ça vous dit quelque chose? Tous les enfants passent par là. Les crises de colère font partie du développement normal de l’enfant. C’est sa manière à lui d’exprimer ses émotions. Bien qu’elles soient à leurs maximums entre deux et quatre ans, elles peuvent avoir lieu à tous âges.

 

Par contre, rendu à l’âge scolaire, l’enfant a les capacités d’exprimer ses émotions. Bien qu’il ne puisse contrôler sa colère, il peut choisir la manière de l’exprimer. À cet âge, s’il fait une crise, c’est que celle-ci lui rapporte quelque chose (de l’attention ou du contrôle). Il est donc important de s’assurer que votre enfant ne soit pas « récompensé » d’avoir agit de cette façon.

Comment les prévenir
 
  • Aidez-le à comprendre comment il se sent et à reconnaître ses émotions

 

  • Montrez-lui comment exprimer ses émotions par des mots : Je me sens … parce que …

 

  • Trouvez avec lui d’autres manières d’exprimer ses émotions lorsqu’il est en colère : peinture, danse, sport, se retirer dans sa chambre, respirer profondément …

 

  • Ne lui donnez pas le choix s’il ne l’a pas vraiment et ne lui posez pas une question lorsqu’il n’y a qu’une réponse possible : Ne dites pas à votre enfant : « Veux-tu manger ? », mais plutôt « Il est l’heure de souper ».

 

  • Apprenez à voir les signes d’agitation de votre enfant, de cette façon, vous allez pouvoir intervenir avant l’apparition d’une crise en l’amenant à se calmer et à s’expliquer avant qu’il ne perde de contrôle.

 

  • N’oubliez jamais d’encourager et de féliciter votre enfant lorsqu’il se comporte correctement.

Que faire lors d’une fameuse crise
 
  • Évitez de tomber dans le même état d’esprit que votre enfant. S’il est en colère, il est inutile de l’être vous aussi, ça ne fait qu’aggraver la situation. Garder un calme olympien. Montrez l’exemple !

 

  • S’il veut de l’attention, ignorer son comportement dans la mesure où sa sécurité n’est pas menacée. Lorsqu’il va se rendre compte que son comportement n’a pas d’effet sur vous, il risque d’arrêter.

 

  • S’il s’agit d’un caprice, ne pas lui céder, surtout si vous lui avez préalablement dit non et pourquoi.

 

  • Félicitez votre enfant lorsqu’il a retrouvé son calme.

 

  • Si la crise continue, envoyez-le dans sa chambre afin qu’il puisse se calmer et faites un petit retour sur la situation par la suite afin de l’aider à parler de ce qui s’est passé et à trouver des moyens de mieux gérer sa colère.

Si vous trouvez que votre enfant à souvent des excès de colère et qu’il ne semble pas être en mesure d’y mettre fin par lui-même, parlez-en à un professionnel du CASSAQ. Un cours sur la gestion de la colère va bientôt débuter… en février 2014
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