Hier, quel ne fut pas ma surprise de voir un 44% sur la copie d’examen de verbes de mon garçon…  Moins d’un mois en secondaire 1… et une note dont je n’avais jamais pensé voir avant...! 

 

J’ai donc respiré silencieusement, je me suis fait couler un bon café et nous avons… discuté!  C’est à ce moment que je me suis rendu compte qu’il était complètement dépassé par le rythme de vie de la polyvalente.

 

Énormément de nouveautés à gérer  :  de passer à faire sa petite marche jusqu’à son école de quartier à embarquer dans l’autobus de la ville, de changer et de chercher ses locaux entre les cours, d’être dans un tout nouvel environnement, de côtoyer de nouveaux amis potentiels, d’avoir plus de devoirs, d’avoir moins de suivis de la part des professeurs (ce qui est excellent pour la responsabilisation!) et d’avoir en main un agenda difficile à gérer avec des profs et des matières différentes. 

 

J’ai vu tout ce à quoi il avait à faire face.  J’ai donc essayé de cibler quelle était sa problématique. J’ai découvert qu’il n’avait aucune notion pour gérer son agenda. Ça représente leur principal outil pour s’organiser!  Je suis bien placé pour le savoir, j’ai moi-même suivi un cours de 16 heures sur l’emploi d’un agenda.  Je me suis alors questionnée sur les habiletés qu’avaient certains adolescents à l’utiliser efficacement en classe.  Travailler avec un agenda n’est pas si simple si ce n’est pas enseigné!

 

Au primaire, le professeur dictait les leçons et les devoirs à inscrire. Mais il n’a probablement jamais expliqué pourquoi il l’écrivait à cette date, pour une telle journée.

 

Comme je connais les faiblesses de mon adolescent et son TDA/H, je continue en « très arrière plan » à m’intéresser à ce qu’il vie et fait à la polyvalente.  Alors, s’il oublie d’inscrire quelque chose à son agenda ou n’y voit pas l’importance, en tant que parent, je me retrouve donc dans l’impossibilité de connaître les travaux qu’il a à faire et ainsi lui procurer le soutien dont il a besoin.  Euh… oui, en fait, je vais le savoir… lorsque j’aurai à signer son devoir non fait! 

De par le fait même, lui non plus ne s’en rappelle plus! C’est ce qui est le plus inquiétant.  Il s’aperçoit, tout d’un coup qu’il n’a pu évaluer les échéanciers pour les examens et travaux à venir.  Il fait confiance à sa mémoire et n’écrit pas au fur et à mesure les choses nommées lors de ses cours.  En plus, lorsqu’il a un devoir à réaliser, est-ce qu’il l’inscrit la journée qu’on lui dit ou la journée qu’il a à le remettre?  Même chose pour les examens!  Et là, si on ajoute un devoir à remettre qui demande plusieurs heures de travail, comment gère-t-il  ça pour ne pas être toujours à la dernière minute?

 

 

Tout ceci va bientôt devenir un vrai casse-tête pour tout le monde!

 

Selon les cas, lorsqu’ils ont un devoir non fait, ils restent en classe sur l’heure du dîner…  Ça y est, mon gars va sûrement prendre un abonnement aux retenues pour l’année!   Je fais des blagues, mais les enfants vivent ce genre de situation très difficilement. 

 

Alors comment les aider?

 

Ce qu’on ne veut pas en tant que parent, c’est qu’ils commencent leur secondaire déprimé, stressé, et découragé.